Redonner vie au sol pour assurer la sécurité alimentaire !
Aider les paysan.e.s, Sabine, Jan et Valéry, à régénérer leurs sols en élevant les micro-organismes de leurs sols.
Aider les paysan.e.s, Sabine, Jan et Valéry, à régénérer leurs sols en élevant les micro-organismes de leurs sols.
Sabine est productrice de plantes aromatiques et médicinales et Jan et Valéry sont maraîchers.
Afin de tester les techniques d’élevage de micro-organismes du sol, ils vont confier une partie de leurs sols à la Ferme Blue Soil pendant 2 à 3 années.
Nous vivons dans une période de multiplication des crises engendrant une insécurité alimentaire structurelle. Cela est du à plusieurs facteurs :
Les rendements agricoles sont décroissants depuis des années, sans compter la baisse de rentabilité des entreprises agricoles dûe à l’inflation dont les prix sont indexés sur les énergies. D’autant plus que le contexte actuel vient alourdir la menace de pénurie et la charge financière de nos agriculteurs et agricultrices.
Si le contexte économique a une forte influence sur les enjeux alimentaires, l’alimentation détermine notre sécurité à toutes et à tous !
Avec la dévitalisation des sols, les modèles économiques agricoles en difficulté, les agriculteurs et agricultrices insuffisamment valorisé.e.s, les chaînes de production à rallonge et l’inflation des prix des transports et des engrais, notre sécurité alimentaire est devenue vulnérable de manière systémique.
Afin d’offrir une solution durable et écologique à ces enjeux, nous proposons une réponse basée sur l’approche microbiologique du sol permettant de ramner la fertilité aux sols et d’aider les agriculteurs/agricultrices en difficultés dans leurs transition.
Notre étude expérimentale se déroule sur environ 24 Ha chez Sabine, Jan et Valéry. Plusieurs méthodes d’élevage de micro-organismes sont testées notament celle du compost microbiologique oxygéné.
Au début de l’étude, nous devons réaliser des diagnostics et des mesures (taxonomiques (adn), microbiologiques, agronomiques, eau…) afin de faire un état des lieux initial et complet, nous nommons cette première étape : T0.
Puis pendant ces deux années, nous élevons les micro-organismes bénéfiques du sol (T1) et effectuons des ensemencements microbiens à des périodes particulières (T2) . Cette étape de l’ensemencement nécessite l’intervention de différentes machines et de différents matériaux (brasseur, ferti-irrigation, épandeur…).
Cette étude consiste à déterminer la « bonne recette d’élevage de micro-organisme » pour le territoire drômois car le climat et les micro-organismes varient d’une zone à une autre.
Enfin, grâce aux résultats antérieurs des travaux du Dr. Ingham nous sommes en terrain déjà connu et contribuons à l’éffort collectif et international de la régénération du microbiote du sol, maillon important de la résilience alimentaire.